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Une solution : AGIR !

     "Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes d'eau avec son bec pour les jeter sur le feu.

Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : " Colibri ! Tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu !"

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part. "

Légende amérindienne "

 

        Cette année encore, les coutumières élections des délégués ont eu lieu au Lycée Jean Monnet... Des délégués, certes, mais aussi des éco-délégués ! Vous êtes-vous présenté(e) ?

      Dans ma classe, en tout cas, personne n'a levé la main pour cette fonction alors que beaucoup de mes camarades se battaient pour le titre de délégué. Pourquoi cette soudaine timidité pour cette tâche ? Est-ce par désintérêt total pour la question ? par manque de temps ? par peur du regard des autres, alors que ce serait tout à notre honneur d'avouer nous intéresser à la cause climatique ? En quête de réponse, le Lycéen Déchainé est allé interroger plusieurs personnes de l'établissement...

       Intéressons-nous d'abord aux acteurs directement concernés : les éco-délégués et les professeurs encadrants, M. Monvoisin et Mme Beuzen. Ils nous informent que les réunions ont lieu un jeudi sur deux et qu'elles sont, bien sûr, ouvertes à toute personne voulant participer, échanger, faire des rencontres, proposer des projets... que vous soyez élu éco-délégué ou non ! Le but de ces derniers est de mener des actions concrètes et simples, d'engager les élèves à faire des recherches et bâtir des projets. C'est avant tout un temps de partage afin d'améliorer la vie au lycée par des actions sensibilisatrices, tant écologiques que sociales. 

       Si les années précédentes la friperie, la clean walk ou les nichoirs à oiseaux étaient au programme, c'est un projet de revégétalisation de l'entrée du lycée qui a été évoqué cette année (entre nous : c'est vrai que c'est triste, ce parvis tout gris...).

     Avis aux apprentis maquettistes, dessinateurs, architectes, décorateurs, ou toi ! simple élève qui ne sait pas quoi faire de ses heures d'études : les éco-délégués, en collaboration avec le CVL, recherchent de la main d'œuvre pour les aider à accomplir ce projet ! N'ayez pas peur de proposer, imaginer, innover... pour un environnement meilleur

   Il nous tenait à cœur de connaitre les raisons de ce manque d'engouement de la part des élèves. Pour cela, les membres du journal ont réalisé un sondage auprès des lycéens : beaucoup des élèves interrogés avouent ne pas s'être présentés aux élections des éco-délégués par flemme ou par désintérêt, alors même que la cause climatique est un enjeu majeur, aujourd'hui. Quelques-uns déclarent que c'est par manque de temps ou que cela implique trop de responsabilités. Une ancienne éco-volontaire (fonction remplacée par celle d'éco-délégué) regrette le dénigrement de cette fonction et nous livre avec une certaine pointe de colère que "quand on parle des éco-délégués, ils s'imaginent que ce sont des gens qui vont dans les champs planter des graines". 

       Nous savons que beaucoup d'entre vous ont encore en mémoire la déception du projet éco-pâturages (alias Projet Moutons !), qui avait tant fait parler et espérer l'année précédente, mais n'avait finalement pu aboutir, faute de subventions. En menant notre enquête auprès des élèves du lycée Jean Monnet, cette amertume nous est beaucoup revenue. Toujours selon le sondage, une part importante des élèves juge d'ailleurs les actions des éco-délégués "inutiles" car "n'ayant pas assez d'impact". Le fait que les aboutissements soient très peu médiatisés et valorisés renforce ce sentiment d'inutilité, que les élèves semblent malgré tout regretter.

     En effet, même s'ils ne se sont pas présentés aux élections, une grande partie d'entre eux affirme être malgré tout investie et/ou inquiète face au changement climatique. Selon un sondage national, près de 4 jeunes sur 5 en France se disent intéressés par la question du réchauffement climatique.

     Alors certes, celui-ci nous dépasse tous. Et ce n'est pas une clean walk qui va changer le cours des choses. Pourtant, si chacun fait sa part, s'implique à son échelle comme le colibri de la légende amérindienne, nous pouvons espérer bâtir un monde meilleur, où l'Homme et la nature seraient sur un même pied d'égalité. Cela commence par en prendre conscience. Comme l'a si bien dit Wiston Churchill : "mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge"...   

    

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E
Je suis moi-même éco-déléguer et je comprend parfaitement les raison qui pousse parfois à ne plus se présenter mais je ne suis pas d'accord quand les autre dise que se que nous faisons ne serre à rien, c'est faut, cert l'impact est minime mais ça permet aux personne présente lors des activités proposé d'acquérir des réflexes ou des valeurs en faveur de l'environnement.<br /> En tout cas cette article était super intéressent, merci de continuer se journal.
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